jeudi 1 septembre 2011

Putain de Mardi 30 août 2011

Le matin, je fais mes prospections habituelles sur la Toile. Je parle un peu avec mes deux rouquins, ça me donne du courage...
Après le déjeuner je vais à la fac pour l'inscrire à mes cours. j'avais repéré le pavillon la veille donc pour ça c'était bon. J'arrivais juste pas à ouvrir la porte de la salle... Heureusement, même pas une minute après mes vaines tentatives discrètes, des gars de l'entretien sortent, me permettant ainsi d'entrer.
Je me fais orienter par une madame vers le conseiller (huuu là, ça ne rigole pas). Ils sont très aimables là-dedans, dites donc. Après avoir montré les différents cours que j'avais choisis soit 9 sur les deux semestres et 5 supplémentaires en Bio au cas où, seuls 2 sont dispensés à la session d'automne.
"Cool. cool cool cool"
 cf Abed from Community :



Au fur et à mesure, le bonhomme, bien qu'aimable et ayant vraiment le même accent que Stéphane Rousseau, démonte doucement tous mes plans. Il m'a montré comment voir si c'était dispensé et s'il restait des places. J'ai trouvé UN cours que je n'avais pas encore vu. MAIS il est en sur-effectif. HA HA HA.

Mais, il me rassure, me disant que pour celui-là il y a peut être moyen de s'arranger. Je pars tout de même toute penaude (première fois de ma vie que je dois utiliser ce mot) de cet entretien, vers la galerie marchande où je souhaite trouver des conseils pour les portables. Je recroise la madame. D'ailleurs...




...Vous connaissez sans aucun doute le mal-être célèbre du "Bonjour" répondu par un "Bonsoir" ?


Bah celui du "Au revoir" répondu par un "Bonjour", c'est 1000 fois pire.


Bonjour = Bonne journée après réflexion.          Ah là là !






Les galeries de chez nous peuvent se rhabiller. Vraiment. Il y a des escalators partout et des bornes d'informations électroniques pour se repérer. Je cherche plusieurs fois les trucs téléphoniques, suis les instructions d'orientation, sans succès. C'est par hasard que je tombe sur un kiosque, où j'apprends que, quoi que je fasse, je dois acheter un téléphone au prix fort et si on m'appelle de France je devrai payer aussi.

SU-PER.

Je décide donc d'arrêter les frais, on verra plus tard parce que Là, prout.
Journée STERILE.


Mais un message du Tout-Puissant m'est envoyé à ma sortie de ce temple de la consommation et de la décadence... J'écoutais My Generation des Who, quand j'ai croisé un gars portant un T-shirt avec leur logo. Merci, jeune inconnu, tu m'as donné mon sourire de la journée !!!


Je rentre quand même de mauvais poil, le trajet dure en plus des plombes parce que je pars à l'heure de pointe. Bon, j'aurai promené un parapluie de taille impressionnante (pas du tout encombrant, nooon) et inauguré mon sac Eastpak, tout n'aura pas été vain.

Sinon, sur le trajet, j'ai comme l'impression que le sport national du Québec, c'est la course après le bus...

Le soir, après le dîner les filles me proposent d'aller voir "Un jour" au cinéma, un film romantique... J'accepte évidemment. 
On se faufile entre les grosse gouttes de l'orage après la voiture et on arrive dans une salle très haute qui pue le pop corn. Les filles insistent pour payer ma place... Incorrigibles. On s'installe à notre place et on attend patiemment notre film qui arrivera après un rammassis de débilités people et publicitaires, heureusement entrecoupées de bandes annonces.





Début du film, j'ai pas pu m'empêcher de penser à Norman fait des vidéos quand j'ai entendu mes 3 voisines de droite ouvrir leurs emballages de bonbons.

Le film n'est pas très gai mais plutôt pas mal. Il y a un moment -que je tairai- où tout le monde a sursauté, c'était affreux.

On aura passé une bonne soirée.

Après un peu de glandouille... dodo !

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